Formation SawUp sur la V Collection Arturia 9 Vol. 1

La formation SawUp propose en plusieurs volumes la découverte détaillée synthétiseur par synthétiseur de la V Collection 9 d’Arturia. C’est un projet assez incroyable, imaginez apprendre l’utilisation de 32 claviers, nous qui avons parfois tendance à cumuler les synthétiseurs sans les maitriser. Si vous voulez tout savoir (ou presque) sur des synthétiseurs d’anthologie… Lisez la suite 😉

Nous débutons par le volume 1 dédié aux synthétiseurs soustractifs et les autres volumes suivront.

Qui est SawUp ?

Un organisme de formation dédié aux formations autour du son, que ce soit sur l’acoustique, les logiciels Live d’Ableton, Logic Pro, la programmation de synthétiseurs. Il y a vraiment des formations exceptionnelles qui sont en plus abordables.

Je connais son fondateur Xavier Collet, et c’est ce que j’appelle une personne passionnée. Nous avons échangé plusieurs fois sur ses formations, je les ai testés, je n’ai jamais été déçu ! Donc lorsqu’il m’a expliqué son projet autour de la V Collection, je n’avais qu’une hâte : la tester pour vous.

Vous pouvez d’ailleurs découvrir mon test sur la formation autour du design sonore du minimoog, et celle sur la synthèse FM.

Mais avons de l’aborder, prenons quelques instants pour découvrir notre formateur.

Qui est Tana barbier le formateur de ce volume 1 ?

Je vous invite à regarder son interview pour le découvrir. Pour avoir suivi déjà la formation sur la synthèse FM, j’apprécie énormément son approche simple et pédagogique. Vous découvrirez son parcours, son approche, son premier synthé…

Présentation de la formation complète sur la V Collection 9 d’Arturia

Un parcours en 5 volumes pour maîtriser le design sonore sur les instruments qui ont fait son histoire.

• Volume 1 – 11 synthétiseurs soustractifs : Minimoog, OB-Xa, Jupiter 8, Prophet 5, …
• Volume 2 – 6 synthétiseurs numériques et sampleurs : DX7, Synclavier, Emulator, Fairlight…
• Volume 3 – 5 synthétiseurs modulaires et semi-modulaires : Buschla, Modular V, ARP 2600, Synthi V…
• Volume 4 – 10 claviers : Fender, Clavinet, Mellotron, B3, Farfisa, VOX…
• Volume 5 – 2 nouveaux plugins : augmented string et augmented voices

Une découverte parfaitement orchestrée de 32 instruments pour ne plus cumuler sans comprendre et manipuler.
50 ans d’histoire à découvrir et à savourer… du bout de la souris.

La formation en quelques détails chiffrés

• 22h de formations
• + de 350 vidéos
• Plus de 200 leçons en vidéo couvrant les 32 instruments de la V Collection 9
• Un zoom historique et technique sur chaque instrument suivi d’ateliers de design sonore commentés
• Des TP avec correction en vidéo sur chaque machine
• Un QCM par instrument pour vérifier que vous avez retenu l’essentiel
• Les projets, presets, samples et fichiers MIDI du cours à télécharger
• Un accès à vie à l’ensemble des ressources du cours
• Des cadeaux en partenariat avec Arturia

Prix de la formation complète avec les 5 volumes : 345€ pour 22h de formations, et + de 350 vidéos. Il est possible de payer en 3 x 115€.

Bonne nouvelle bénéficiez de 30% de remise avec le code SFVCOL30 pour les lecteurs de SynthFood 😉

Edit du 20 octobre : cette formation est déclinée pour les pros.

Les points à retenir : 

• 4 semaines de formation intensive + mentorat hebdomadaire par Tana Barbier et Simon Gallifet (designer sonore chez Arturia)  + assistance permanente en ligne chat + vidéo par les mentors ou un membre de l’équipe SawUp
• licence V Collection 9 incluse
• 2 sessions programmées en février et avril avec 5 places chacune
• financements OPCO et AFDAS, mais pas CPF.

Découvrir le détail de cette formation pour les pros sur le site SAWUP.

Passons sans plus tarder à notre premier volume, et nos premiers synthétiseurs.

Formation SawUp – Volume 1 les synthétiseurs soustractifs précablés

Cette 1ère partie va vous apprendre à la fois l’historique, la reconnaissance des sons de chaque synthétiseur et surtout dans quel contexte les utiliser. C’est Tana Barbier qui sera aux commandes, alors détendez-vous, prenez du pop-corn et c’est parti pour une visite guidée.

Liste des 11 synthétiseurs étudiés

• Mini V
• SEM V
• CS80 V
• Prophet 5 V
• Prophet VS
• Prophet 5VS
• Vocoder V
• OB-Xa V
• Jupiter 8 V
• Juno 6 V
• Matrix 12 V

Quand je vois cette liste, c’est un rêve éveillé, tellement ils sont évocateurs de sonorités connues, de possibilités sonores. La promesse est vraiment de vous familiariser avec l’interface de chaque synthétiseur et de savoir les choisir en fonction du son que vous souhaitez.

Allez ne tardons plus et découvrons ensemble le premier synthétiseur.

MINI V

Tana nous explique rapidement l’historique de ce synthétiseur qui a marqué son époque et laissé une empreinte sonore très reconnaissable. Si vous souhaitez en savoir plus sur le Minimoog, j’ai écris un article sur la formation sur le Design Sonore de SawUp qui l’aborde en détail.

Il profite de ce premier synthétiseur pour aborder les bases de la synthèse soustractive (les oscillateurs, les formes d’ondes, le filtre, etc).

Vous aurez une longue découverte de l’interface du Minimoog version Arturia, avec à chaque composant important un exemple sonore et son cas d’utilisation. C’est vraiment parfait pour apprendre à se repérer et comprendre les éléments du son.

Vous allez apprendre à créer un son de violon (string), un son pour les arpèges et un son de bass. Ce que j’apprécie c’est que Tana vous donne l’explication, et surtout les premiers réflexes dans la création d’un son. On commence par les Oscillateurs, puis l’enveloppe de volume et on termine par le filtre et les modulations.

Et il va plus loin, en vous donnant la démarche de vue d’ensemble. C’est à dire qu’il fait tourner un morceau avec les 3 sons créés pour montrer l’importance de ne pas rester focaliser sur une démarche « solo » (instrument par instrument) mais d’avoir présent à l’esprit (et aux oreilles) l’écoute globale. Il va ajuster le cutoff de la basse par exemple pour laisser de la place aux autres sons.

Cette partie se termine sur pourquoi choisir le Minimoog lors de la composition d’un morceau. Comprendre sa force et son caractère, aussi ses « faiblesses ». C’est vrai qu’il est reconnaissable parmi beaucoup d’autres synthétiseurs. Ca sonne vraiment bien un Minimoog version Arturia 😉 mais découvrons comment sonne un SEM…

SEM V

Découverte du SEM D’Oberheim, un synthétiseur utilisé par des artistes de renommée comme Prince, Weather Report, Herbie Hancock, etc. Il est connu pour ses voix que l’on retrouve à l’identique en fonction de vos besoins.

La présentation de l’interface, montre une configuration d’un synthétiseur soustractif proche du Minimoog vu précédemment. A savoir, 3 oscillateurs, VCA, Filtre et plusieurs LFO.

Et Tana nous détaille, éléments par éléments pour nous faire écouter les différences avec le Minimoog, notamment au niveau des polarités au niveau des oscillateurs, et au niveau des types de filtre. La résonance du filtre qui garde les graves à la différence de celui du Minimoog.

Une machine vraiment puissante, que l’on prend plaisir à apprécier pour les différences expliquées. Ce n’est que la 2ème machine abordée et déjà on commence à pouvoir choisir un synthétiseur de part ses différences. Impressionnant !

Plusieurs exemples de sons à créer avec Tana aux manettes, une basse bien épaisse en mode side chain, un son avec arpégiateur ou le filtre évolue, un son de brass avec des paramètres avancés. Tout y est progressif, et qu’est-ce que ça sonne ! J’adore, vraiment une différence audible avec le Minimoog.

Passons maintenant à un monument… Dans tous les sens du terme 😊

CS80 V

Nous abordons un monstre, une légende, un beau bébé de 83 kgs à l’époque… L’un des synthétiseurs préférés de Vangelis. Il y a eu peu de modèles produits ce qui le rend rare de nos jours. Heureusement nous avons la chance de l’avoir en virtuel à défaut de l’avoir en vrai 😉 et vu le prix en occasion, ce n’est pas plus mal.

Tana nous explique que c’est une synthétiseur reconnaissable pour certains sons comme des pads ou des leads, et surtout pour son expressivité hors norme pour l’époque.

La découverte de l’interface, permet de comprendre qu’il est bi-timbral, et que la façade avant est divisée en deux pour chaque timbre, ensuite se trouvent les paramètres globaux du son.

Chaque partie est expliquée, car ce synthétiseur est assez particulier sur son ergonomie.

C’est un synthétiseur soustractif avec les composants habituels, oscillateurs, filtres, enveloppes, lfos. Reste que je trouve les réglages pas évident, avec les points de départ et d’arrivée du filtre et les enveloppes. Faut s’y faire, et cela apporte certainement des possibilités. Mais j’avoue qu’au premier regard, cela semble compliqué.

Je m’aperçois que ce synthétiseur n’a pas vraiment une approche classique, enfin, l’interface et son mode de fonctionnement n’est pas classique, il reste malgré tout un synthétiseur très intéressant de part son expressivité.

La présentation de ce clavier aboutie à la création d’un son de pad que l’on va progressivement améliorer par des fonctions avancées. J’ai beaucoup aimé le mode avancé, avec le pan et detune pour faire bouger ce son de pad (nappe).

Tana présente ensuite les nouveautés de la dernière version de ce synthé côté Arturia, avec des modulations et des effets en plus.

Et nous enchainons sur le TP histoire de pratiquer ce que nous venons d’apprendre.

La conclusion de Tana, permet de bien comprendre que le CS80 se caractérise par son expressivité, et se destine donc à des sons que vous souhaitez les plus proches dans l’expression d’un instrument acoustique. Une belle découverte dans mon cas 😍

C’est le moment de passer à l’un de mes synthétiseurs préférés…

Prophet 5V

Continuons dans les synthétiseurs cultes, avec le fameux Prophet 5 de Sequential sorti fin des années 70, un analogique, polyphonique qui présentait l’avantage de pouvoir mémoriser ses propres sons (rare à l’époque de sortie). Souvent utilisé et connu pour ses sons de brass, de pad et de basse.

Utilisé par nombre de musiciens connus, Kraftwerk, Vince Clark, Radiohead, Pink Floyd, Cindy Lauper, etc.

Nous enchainons par la découverte de l’interface, et les particularités de ce synthétiseur. Son filtre reconnaissable, les oscillateurs dont on peut empiler les formes d’ondes. Et bien sûr une véritable enveloppe ADSR sur le filtre, ce n’était pas le cas dans les synthétiseurs précédents.

Nous voyons également la partie Unisson qui est différente, car ne permettant pas d’ajouter de l’espace comme le CS80. La découverte du Prophet 5 se termine par la partie gauche, avec le LFO et les modulations qui sont polyphoniques sur ce synthétiseur.

A chaque fois, Tana n’est pas avare de détails, une vraie découverte guidée 😉

Nous passons à la pratique par la création d’un son de basse, et c’est vrai qu’il sonne ce synthé ! C’est encore un autre type de son, pas comme le SEM ou le Minimoog.

Dernier élément sur ce synthétiseur, la création d’un son de brass. J’adore ces sons, j’ai d’ailleurs fais une recette sonore sur le sujet 😉

Enchainons maintenant avec le Prophet VS qui est lié chez Arturia à ce Prophet 5.

Prophet VS

Tana nous présente les différents Prophet, et nous rappelle que ce sont des synthétiseurs qui apportent une couleur différente, reconnaissable. Et qui ont contribué à de nombreux morceaux connus de part leur interface simple .

Sorti en 86, ce synthétiseur apporte une couleur classée comme « froide ». Le VS correspond à vector synthesis, que l’on traduit par synthèse vectorielle.

Sequential Circuit, le fabricant de ce synthé a fermé ses portes en 1989, ce qui fait qu’il a eu une courte durée de vie, et se trouve difficilement. Des artistes comme Brian Eno, Depeche Mode, Vince Clark, Kraftwerk, etc. l’ont utilisé dans leur composition.

Tana nous présente l’interface, on retrouve ses petits à force de découvrir des synthés. Même si celui-ci est numérique. C’est là qu’on prend conscience de l’évolution de nos connaissances.

Ce qui fait la différence, c’est le fait qu’il possède 4 oscillateurs dont les formes d’ondes sont issus de tables d’ondes (comprenez des échantillons de formes d’ondes), et surtout l’utilisation d’un joystick (faisant office de mixer) permettant le mélange des volumes des formes d’ondes des 4 oscillateurs. Les formes d’ondes sortent des sentiers battus, et ne sont plus de classiques formes de type triangle, dent de scie, carrée, etc.

On retrouve ensuite 4 types de filtres, avec l’enveloppe pour le filtre et pour l’amplificateur. Les enveloppes sont à 5 segments proposant ainsi plus de possibilité de variation dans le temps.

Et une nouveauté, une enveloppe dédiée à la modulation du joystick, qui est paramétrable tant dans l’ordre, la durée, et le fait de pouvoir la boucler ou non. Beaucoup de possibilités en perspective.

Nous découvrons ensuite la partie modulation. Qui ressemble à la matrice de modulation du MicroFreak d’Arturia 😉. Et la partie Audio Effects, avec le chorus et une nouveauté le delay. C’est dans cette zone que l’on gère également la partie Unisson, le glide, etc.

C’est le moment de la création d’un son de nappe (pad) glacial. Ce que je note c’est que le timbre évolue en permanence c’est vraiment une approche et un rendu sonore différent grâce au joystick et à sa modulation.

Nous passons aux travaux pratiques pour créer un lead évolutif. Un son vraiment impressionnant à écouter, pour se rendre compte du potentiel de cette machine originale. Une machine à part, qui apporte une couleur sonore différente. Décidément Arturia propose vraiment une belle collection.

Nous passons à la dernière partie concernant les Prophets d’Arturia, avec le Prophet 5 VS.

Prophet 5 VS

Arturia ne s’est pas contenté de reproduire les Prophets, ils ont l’originalité de mixer le prophet 5 et le prophet VS. C’est en réalité une très bonne idée, puisqu’ils utilisent le mixer sous forme de joystick du VS pour mixer les oscillateurs du VS et du Prophet 5. Et au niveau des filtres, il est également possible d’utiliser ceux des deux machines.

Le tour de l’interface va aider à comprendre qu’il y a une matrice de modulation très complète en faveur de sonorités originales.

Tana conclut sur le Prophet 5, véritable référence dans les synthétiseurs ayant marqués l’histoire. Avec sa propre couleur identifiable.

Passons maintenant à un autre synthétiseur original : le Vocoder V.

Vocoder V

Inspiré du Moog Vocoder des années 70, souvent utilisé par des artistes comme Georgio Moroder, Kraftwerk et récemment Daft Punk. C’est un synthétiseur qui va utiliser la voix pour produire des sons. Et vous verrez qu’Arturia a ajouté des bonus.

Il s’agit d’un vocoder 16 bandes, ce qui signifie que la voix sera découpée en 16 bandes de fréquences.

Il faut comprendre le fonctionnement, ce qui n’est pas évident de prime abord. En gros, la voix est une source, qui sera découpée en 16 bandes, et le synthétiseur embarqué va se calquer sur ces mêmes bandes. L’effet produit, donne l’impression que le synthétiseur parle ou chante.

Tana nous présente l’interface, il ne s’agit plus d’un synthétiseur soustractif comme nous l’avons vu précédemment.

On y découvre les fameuses 16 bandes, un patchbay pour modifier les fréquences de manière créative, des réglages d’attack pour rendre la voix plus ou moins intelligible. Il y a également un réglage de bandes, plus ou moins aigu ou grave pour changer la tonalité de la voix. De l’autre côté on retrouve d’autres réglages pour améliorer la définition des consonnes et enfin le mixer entre la voix et le son de synthétiseur.

La suite porte sur la partie synthé, qui est assez simple, 2 oscillateurs, avec peu de réglages, car on souhaite garder un maximum de fréquences graves et aigues pour que l’effet fonctionne correctement.

La dernière partie concerne la partie avancée, dans laquelle se trouvent des réglages sur sur la voix, mais également la possibilité d’utiliser jusqu’à 12 échantillons (samples). C’est ici que nous pourrons gérer les modulations et ajouter des effets.

Nous passons maintenant à l’utilisation du vocoder dans un contexte musical. Avec dans un premier cas, l’utilisation d’une basse en tant que source, puis ensuite une batterie.

Tana conclut cette présentation sur le fait que l’on choisira ce vocoder car le son y est particulier. Comme il l’explique, il existe plein de vocoders que ce soit intégrés à Live ou Logic.

OB-Xa V

La création virtuelle de ce synthétiseur emblématique l’Oberheim OB-Xa , connu pour l’intro de Jump de Van Halen, mais également Flash de Queen, et l’utilisation par pas mal de groupes comme Depeche Mode, Gary Numan, Jean-Michel Jarre, New Order, Prince et plein d’autres.

Un beau bébé de 23 kilos, sorti début des années 80. Découvrons sans plus attendre ses caractéristiques et son interface avec Tana.

C’est un synthétiseur polyphonique analogique soustractif, qui possède sa propre couleur sonore.

Il possède 2 oscillateurs, avec du bruit, filtre passe bas en 2 et 4 pôles, 2 enveloppes classiques ADSR, un LFO dédié au vibrato, un autre pour les modulations. On retrouve également les réglages de l’unisson et du pan des voix, et enfin les paramètres globaux du synthétiseur avec volume, un arpégiateur et la partie pitch bend.

Nous passons à la création de 2 sons, et l’utilisation de la modulation en mode avancé permettant de mettre en place des mouvements dans le son. On s’aperçoit des timbres possibles, et le TP permet d’explorer un son à la R2D2 très intéressant lorsqu’il est arpégé.

Tana conclut sur le contexte d’utilisation de ce synthé mythique, pour des sons larges et amples, et l’unisson pour une épaisseur reconnaissable.

Nous passons à un autre mythe : Le Roland Jupiter 8

Jupiter 8 V

Une autre référence qui de nos jours est inaccessible en occasion (autour des 15K€). Le fameux Roland Jupiter 8 a été utilisé par nombre de groupe des années 80. Il est sorti début des années 80 pour concurrencer les Sequential Prophet et autres Oberheim de l’époque.

Un synthé avec une belle « gueule » une interface accessible, des couleurs, du métal. Il sonnait vraiment bien pour des pads, des brass et des basses.

C’est le moment de la découverte de l’interface. Un synthétiseur soustractif, avec 2 oscillateurs dotés de différentes formes d’ondes avec en plus la cross-modulation. Il faut bien reconnaitre qu’à force de voir les autres synthétiseurs, on se repère vite désormais et on s’attache à découvrir les différences. Par exemple, les 2 filtres, l’un passe haut et l’autre passe-bas en 12/24 db qui a sa propre couleur reconnaissable. Les 2 enveloppes qui peuvent être « retournées » en changeant la polarité. La partie modulation, unisson, l’arpégiateur… Bref, il sonne le bougre, avec un bas vraiment présent.

En parlant de bas, on passe à la création d’un son « deep bass » qui est gros, gras comme j’aime. Vraiment je comprends qu’on aime le Jupiter 8. Et le dernier son est typé « Acid 303 » pour permettre de découvrir la partie avancée des réglages, identiques sur certains points à l’OB-Xa.

Un synthétiseur connu pour son filtre et ses oscillateurs, lorsqu’on cherche un son profond et large. Quel bonheur de le comprendre à travers cette formation 😍

Tana termine la découverte par la correction du TP permettant de créer un pad.

C’est le moment de découvrir l’avant-dernier synthétiseur.

Juno 6 V

Nous continuons dans la marque Roland, avec un synthétiseur plus simple que le Jupiter 8, typé années 80 pour ses pads et autres brass. Un synthétiseur facile à programmer de part sa façade intuitive.

La découverte de l’interface dévoile un seul oscillateur avec un sub, un filtre passe-haut, passe-bas, une seule enveloppe. La partie modulation assez simple, et le fameux chorus.

Nous retrouvons pas mal d’éléments du Jupiter, mais en moins fourni. La partie « Advanced » apporte justement plus de possibilités mais sans en faire trop. On garde l’esprit du Juno, ou tout est simple et accessible.

C’est le moment de création d’un son arpégé, en utilisant les réglages de bases et quelques éléments en mode avancé. Il sonne efficacement et très rapidement.

Le TP nous aide à créer un son typé FX, avec comme seule indication l’écoute d’un son à reproduire. Un exercice nouveau et très intéressant.

C’est le moment d’aborder le dernier synthétiseur de ce volume 1.

Matrix 12 V

Un des derniers monstres analogiques des années 80. Une machine très puissante, comme un dernier modèle ultra puissant avant l’arrivée des premiers synthétiseurs numériques.

Il a été utilisé par Vangelis, The Orb, Depeche Mode, etc.

Un synthétiseur analogique, polyphonique à 12 voix qui s’utilise souvent pour les pads, des unissons qui profitent du cumul des voix et pour ses possibilités de modulation. C’est d’ailleurs certainement de là que vient son nom « Matrix » pour matrice de modulation.

C’est également un synthétiseur qui, pour l’époque, propose beaucoup plus que ses concurrents. Imaginez un peu : 5 enveloppes, 5 lfos, 12 voix de polyphonies, en terme de modulation il est possible d’avoir 6 sources de modulations sur un paramètre modulé, niveau filtre il y a 15 types de filtres différents. Une machine faite pour la recherche sonore.

Nous passons à la découverte de l’interface. Assez classique sur la partie oscillateur, avec comme l’OB-Xa la possibilité de cumuler les formes d’ondes. La partie Filtre est plus riche, et au niveau central, vous découvrez tout ce qui est paramètres de modulations. On aborde avec Tana la partie enveloppe avec une notion de délais que l’on ne retrouve pas sur tous les synthés.

Tana aborde les tracks, là j’avoue que c’est un peu plus complexe à suivre. Et ensuite les Ramps, et il termine par la partie FM qui peut s’appliquer sur l’oscillateur ou le filtre et le lag. On sent rapidement que c’est un synthétiseur à apprendre à maitriser surtout dans ses nombreuses possibilités de modulation.

Pour mieux comprendre, on passe à la création d’un son de pad avec Tana aux commandes. Un son très évolutif, large, tout simplement impressionnant.

Nous terminons par la création d’un son de lead. On s’aperçoit à quel point il est possible d’ajouter de nombreuses évolutions du son. J’avoue ne pas avoir encore le niveau pour en tirer parti, mais ça donne envie de s’y plonger vu les possibilités.

Tana conclu sur ce magnifique synthétiseur, qui offrait à l’époque, et encore de nos jours des possibilités incroyables.

Nous voilà au terme du volume 1, 11 synthétiseurs d’exception ! C’est le moment de la conclusion…

Conclusion

J’ai passé un très bon moment… que dis-je un excellent moment avec Tana ! Merci pour ce travail incroyable. Je n’ose imaginé le temps passé à scénariser cette formation.

Vous allez découvrir 11 synthétiseurs, et apprendre à la fois leur fonctionnement et leurs différences.

J’adore ce concept, et cette formation progressive. Je n’ai pas eu de difficultés à suivre, c’est très pédagogique, toujours avec un exemple audio, et l’explication qui suit afin de bien comprendre l’utilisation de tel ou tel paramètre.

Et c’est génial de pouvoir découvrir et comprendre ces synthétiseurs mythiques. Cela m’a donné l’impression, de passer un bon moment avec un ami passionné, qui m’explique au fur et à mesure les différences entre chaque synthétiseur mythique.

Je vous recommande sincèrement cette formation, que ce soit pour la découverte de vieux synthés, la compréhension de la synthèse soustractive, et le potentiel sonore des machines abordées.

Bonne nouvelle bénéficiez de 30% de remise (que ce soit pour un volume ou la formation complète) avec le code SFVCOL30 pour les lecteurs de SynthFood 😉

Et surtout vous allez gagner du temps dans vos compositions, en choisissant en connaissance de cause désormais le synthétiseur selon le son recherché 😉

Bravo à Xavier et à Tana pour ce travail remarquable 🙏

Bon c’est pas tout, mais il va falloir que j’entame le volume 2… à suivre dans un prochain article 😉

Si vous avez apprécié cet article, vous pouvez le noter ou laisser un commentaire, cela m’encourage à continuer. Merci 🙏

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