AKAI MPC Key 37 test et workflow

Aborder une machine comme l’AKAI Mpc key 37 est une expérience intéressante. J’ai lu plusieurs fois que le workflow des Akai MPC était particulier. Vérifions ces dires en la testant.

Aborder une MPC si vous n’en n’avez jamais testé, c’est le même effort que de s’attaquer à un nouveau DAW. C’est pourquoi je vais vous présenter à la fois le matériel mais aussi son mode de fonctionnement. C’est un tour d’horizon assez global, pour vous donner envie de vous pencher sur la machine.

Je ne vais pas tout détailler, mais vous donner surtout les bases pour avancer.

Et je vous présenterais un spécialiste des MPC qui en a eu plusieurs, et produits des disques avec. Mais pour l’instant découvrons les MPC.

Sans plus tarder, je peux déjà vous dire que c’est une belle surprise, tant le matériel que le workflow des AKAI MPC.

C’est quoi une MPC ?

La MPC (Music Production Center) est une machine servant à la composition de musique fabriquée par la marque AKAI de manière autonome.

Ces machines comprennent un séquenceur, un échantillonneur(sampler) et elles intègrent des pads (larges touches en gomme) pouvant être utilisés en remplacement d’un vrai clavier externe, ce dernier pouvant toutefois être branché en MIDI.

Les dernières générations dont la MPC Key 37 que nous testons, ajoute un clavier intégré, et des plugins qui peuvent être des sons, des synthétiseurs virtuels et même des effets. Sont intégrés également tous les outils pour finaliser un morceau, édition des notes, mixages, sound design, export des morceaux et même une liaison avec Ableton si besoin.

Proposant au final l’équivalent d’un logiciel de musique mais tout intégré et nomade. Pour les fans de « dawless », c’est à dire ceux qui veulent se passer d’ordinateur, c’est vraiment une machine à étudier.

Historique rapide des Akai MPC

C’est à partir du milieu des années 80 qu’on assiste à la véritable arrivée du sampleur dans le domaine du home-studio avec l’arrivée des racks des séries S chez Akai (S612, S700, S900, S950, S1000) et pour compléter cette gamme le constructeur japonais fait appel à Roger Linn pour son projet d’un échantillonneur dédié à la rythmique.

Ce spécialiste reconnu des boîtes à rythmes avait en effet marqué les esprits avec la célèbre boîte à rythmes qui porte son nom, la Linn 9000.

Roger Linn travaille donc à la conception des premières MIDI Production Center (MPC60 et MPC3000), devenues par la suite Music Production Center, accompagné de David Cockerell (co-fondateur d’EMS)pour la partie hardware.

La MPC60 voit le jour en décembre 1988 pour un tarif raisonnable de 5 000 $.

En 1988, cette machine était déjà très innovante, jugez plutôt des caractéristiques de l’époque… La mémoire de 750 Ko (extensible à 1,5 Mo) de ce premier modèle permettait d’enregistrer jusqu’à 13 secondes d’échantillonnage en 12 bit.

Par ailleurs, l’appareil était muni d’une polyphonie à 16 voix, d’un séquenceur 99 pistes de 60 000 notes, d’une grille 4 x 4 de pads sensibles à la vélocité et d’un lecteur de disquettes 3½ ».

Pour l’époque, les séquenceurs étaient limités souvent à 8 voir 16 pistes, le Studio Pro 24 arrivait, mais Akai proposait une offre bien au-dessus de la concurrence de l’époque. Avec surtout la possibilité d’utiliser des échantillons (sons) issus de vinyls ou autres.

Les AKAI MPC étaient souvent les instruments des Beatmakers, moins pianistes dans l’approche.

Il y a eu de nombreux modèles avec à chaque fois des évolutions fonctionnelles :

• MPC 60 (1988), MPC60 MKII (1991)
• MPC 3000 (1994)
• MPC 2000 (1997)
• MPC 2000 XL (1999)
• MPC 4000 (2002)
• MPC 1000 (2004)
• MPC 2500 (2006)
• MPC 500 (2006)
• MPC 5000 (2008)
• MPC Studio (2013)
• MPC Renaissance (2013)
• MPC Touch (2016)
• MPC Live (2017)
• MPC X (2017)
• MPC One (2020)
• MPC Live II (2020)
• MPC Key 61 (2022)
• MPC X SE (2023)
• MPC Key 37 (2024)

L’Akai MPC 2000 XL apportait par exemple, le Slice, la découpe d’échantillons automatiques à partir un fichier audio. jusqu’à l’arrivée en 2017 des premiers modèles avec écran tactiles intégrés.

La surprise a été de découvrir la démarche d’Akai en 2022 intégrant un clavier à ses machines. Et ouvrant la voix ainsi aux claviéristes, et proposant une version encore plus aboutie de la station musicale complète.

La famille MPC est désormais bien fournie.

Il faudra juste bien vérifier les caractéristiques des différents modèles. Tant la ram, l’espace disque que les connectiques et choisir le modèle en fonction de vos besoins.

Il existe 2 versions claviers : l’Akai MPC Keys 61 (photo ci-dessous) et l’Akai MPC Keys 37 que je teste dans cet article.

Une bien belle machine, complète avec de nombreux boutons et un écran tactile.

Démo de l’Akai MPC Key 61

Pour se rendre compte de l’efficacité et du potentiel de ces nouveaux appareils, rien de tel que la démo d’un pro en vidéo. Vous verrez l’étendue de son potentiel.

Choisir une Akai MPC dans la gamme actuelle

Les dernières machines possèdent le même OS, la même puissance, j’ai noté plusieurs différences entre les modèles, vous devrez choisir sur les critères suivants :

• Ram embarquée (2Go ou 4Go)
• Espace disque interne
• Connectiques arrières (carte SD, entrée phono, etc)
• Nombre de boutons

Je vous propose cette vidéo qui vous donne les différences entre les différents modèles actuels.

Présentation de l’AKAI MPC Key 37

Bon , il faut bien avouer que ce rouge n’est pas la couleur qui me plait le plus, mais on ne peut reprocher à Akai de vouloir sortir des sentiers battus.

La machine présente bien, assez légère, plein de boutons, des potards, des molettes, les fameux 16 pads, les boutons de transports. On se retrouve pas mal dans la philosophie un bouton une fonction, bien que dans les faits, il va falloir jouer pas mal avec la touche SHIFT pour des raccourcis.

Cette partie de la façade avant contient les molettes habituelles modulations et pitch bend. Les 16 pads qui sont éclairés et donnent des indices sur les instruments utilisés. C’est bien évidemment personnalisable pour votre propre kit.

Il y a également différents boutons d’actions directes, comme les tracks mutes, la copy, le full level…

Il y a 4 touches pour changer de banks de pads, ce qui laisse de nombreuses possibilités.

Ensuite le partie centrale.

On retrouve l’écran, et les boutons principaux juste en dessous, et on aperçoit les boutons Q-Link à droite de l’écran.

Et finalement la partie à droite.

Cette partie à droite, dévoile la molette principale (qui est cliquable) et permet de régler finement certains paramètres. On retrouve les boutons d’accès directs autour des séquences.

Note importante pour se repérer et s’habituer aux touches et inscriptions sous les boutons. Toutes les inscriptions au-dessus des boutons correspondent à l’appuie sur le bouton. Tout ce qui est sous le bouton, correspond à la combinaison du bouton SHIFT et de la fonction souhaitée.

Pour info, l’Akai MPC lors d’un enregistrement quantifie automatiquement, vous pouvez néanmoins gérer le swing avec la touche TC.

Vous trouverez également les boutons classiques Play, Stop, Rec/overdub, etc.

Par défaut, vous serez en overdub, ce qui signifie que vous cumulez les enregistrements. Par exemple, le kick, puis la snare, puis la Hit-Hat, etc. Si vous voulez refaire la piste, appuyez sur REC ou sur la touche UNDO et refaites votre prise.

A gauche de la molette, vous trouverez les fameux 4 encodeurs et la touche Q-LINK. Une très bonne idée d’ergonomie de la part d’Akai. Car ces 4 encodeurs sont automatiquement liés à vos écrans, et par exemple lors de l’édition d’un son de synthé, vous pouvez avoir accès à l’enveloppe et régler finement via ces encodeurs. Une superbe idée, d’autant que vous pouvez également les paramétrer à votre guise.

Le clavier est assez ferme, semi-lesté, il répond bien, c’est bien mieux que la plupart des claviers d’entrée de gamme. Reste que la longueur des touches blanches est réduite d’un bon cm par rapport à un clavier classique. Avec mon niveau d’amateur, cela ne me gêne pas mais je préfère vous le dire.

L’écran de 7 pouces trône fièrement et est lumineux, tactile et il réagit très bien. Je me suis posé la question de l’utilisation d’un stylet pour les icones les plus petites. Cela me rappelait l’utilisation de l’écran du Korg Kronos.

A droite de l’écran se trouvent 4 encodeurs rotatifs les Q-Links, il apporte une réponse astucieuse au besoin de réglages.

Selon les écrans, il vous permettront de modifier des paramètres, classés souvent de haut en bas. Vraiment une bonne idée, bien pratique dans l’utilisation.

Les boutons sous l’écran vous donnent accès aux principales fonctions, donc facile à prendre en main.

Passons à l’arrière de la machine.

Les connexions de l’Akai MPC Key 37

Je trouve une seule chose curieuse, c’est d’avoir mis la prise casque derrière, et surtout au mileu… vraiment pas pratique, il faut faire courir le câble pour ne pas être gêné. Devant ça aurait été tellement parfait…

Mais sinon on y retrouve vraiment beauocup de connectiques.

Nous retrouvons :

• Port Kensington
• Bouton ON/OFF
• Port USB A pour connecter un périphérique. USB 3.
• Port USB B pour se raccorder à un ordinateur. USB 3.

Pour les périphériques, la MPC prend en charge la lecture et l’écriture des systèmes de fichiers exFAT, FAT32, NTFS et EXT4, ainsi que la lecture seule des systèmes de fichiers HFS+.
AKAI recommande l’utilisation d’un système de fichiers exFAT car c’est le système le plus robuste supporté par Windows et macOS.

• Port SD, SDHC, SDXC pour stocker programmes, samples et séquences
• Gain pour l’enregistrement
• 2 entrées Jack 6,35 TRS
• 2 sorties Jack 6,35 TRS
• Prise casque format 6,35
• 4 prises CV/Gate

• Prises MIDI IN/OUT
• 3 prises pédales (Sustain, Footswitch et Expression)

Caractéristiques de l’AKAI MPC Key 37

• 37 touches semi-lestées sensibles à la vélocité avec aftertouch
• Molette de pitch et de modulation
• 16 pads RGB tactiles (8 banques de pads) avec aftertouch polyphonique
• Plus de 1000 sons prédéfinis et 8 instruments plug-in (plus de 10 Go de contenu)
• 32 Go de stockage interne
• 100 algorithmes multi-effets
• Ecran couleur multi-touch 7″ avec commande gestuelle
• 4 encodeurs Q-Link
• Processeur quadcœur avec 2 Go de RAM
• MPC DAW avec enregistrement MIDI et audio
• Compatible Wi-Fi et Bluetooth
• 8 sorties CV/Gate pour câbles mini Jack stéréo 3,5 mm (compatible avec les câbles mono)
• 2 ports USB 3.0 pour stockage de masse ou contrôleur MIDI (1x type A, 1x type B)
• Entrée/sortie MIDI sur DIN 5 broches
• 2 entrées ligne sur Jack stéréo 6,3 mm
• 2 sorties ligne sur Jack stéréo 6,3 mm
• Sortie casque sur Jack stéréo 6,3 mm
• 3 entrées pour pédales et footswitch sur Jack 6,3 mm
• Fente pour carte SD
• Dimensions (L x P x H): 582 x 314 x 104 mm
• Poids: 4 kg
• Bloc d’alimentation (12 V DC, 3 A), guide de démarrage rapide et MPC2 Desktop DAW pour Mac et PC (téléchargement) incl.

Démarrage de l’AKAI MPC Key 37

Le démarrage d’une MPC, vous demande de vous connecter au WIFI, et vous arrivez ensuite sur un écran pour le chargement de démo. Afin de vérifier la disponibilité d’un nouveau firmware, je vous invite à mettre en place cette connexion, et vous devrez également créer un compte pour activer les plugins offerts par Akai.

Vous pouvez améliorer cet écran par un réglage dans les paramètres. Je vous donne l’astuce tout de suite, car cela permettra d’avoir les démos, mais aussi les projets en cours et la possibilité de démarrer un nouveau projet.

Pour cela, double cliquez sur le bouton Menu situé sous l’écran. Dans les préférences, choisissez PROJECT DEFAULTS. Dans l’écran, modifiez la zone NEW PROJECT DIALOG en choisissant Demo/Template/Recent.

Et ainsi vous obtiendrez cet écran au démarrage.

Mode d’emploi AKAI MPC

Il faut du temps, il fait plus de 500 pages, alors il globalise les différentes MPC, donc pour une MPC précise il y aura moins de lecture rassurez-vous.

Mode de fonctionnement – workflow AKAI MPC Key 37

Comme toute nouvelle machine, surtout celles qui proposent beaucoup de fonctionnalités, il faut du temps pour se l’approprier.

Avec une MPC vous avez entre les mains, un séquenceur, un sampler, des plugins de synthés et d’effets, un looper, et j’en passe… C’est une machine qui peut être le centre névralgique de votre home studio. Donc forcement il va falloir du temps pour comprendre son mode de fonctionnement.

Mais là ou je tiens à vous rassurer, c’est qu’une fois la logique comprise on s’en sort vite.

On commence par créer un projet, puis des séquences (intro, couplet, refrain, etc) dans lesquelles il y aura vos tracks (pistes). Chaque piste pourra utiliser 6 types d’instruments différents (drums, samples, plugins, midi, clip audio, cv gate).

J’ai fais un schéma pour vous montrer la hiérarchie et la logique des différents éléments.

Si vous avez compris ça, vous êtes déjà bien parti 😊

Voyons cette logique à travers les écrans que vous allez rencontrer.

Ci-dessous l’écran principal (MAIN). Il regroupe les informations du schéma ci-dessus.

• untitled = projet
• Sequence 01 = partie
• (unused) = track
• Program 001 = programmes

Vous avez des paramètres pour chaque partie accessibles via l’icone « crayon » et celui avec le A permet de renommer la partie.

Sur cet écran, vous vous trouvez dans la partie Tracks, dans laquelle vous devez choisir le type d’instruments à utiliser (DrumKits, Plugins, Midi, CV, Samples et Clip Audio).

A droite de chaque bande (séquence, track, program) vous trouverez un Stylo pour afficher des options contextuelles.

Les 5 icones principaux de l’Akai mpc key 37

A gauche de l’écran principal, vous avez accès à 5 fonctionnalités importantes.

• MAIN MODE = écran principal, l’endroit où on gère ses morceaux. Et aussi nombre de fonctions accessibles comme vous pouvez le voir.
• GRID VIEW = La vue en grille vous permet de visualiser et d’éditer les événements de note de chaque piste d’une séquence dans un projet et leurs vélocités. Ce mode a deux apparences différentes : l’une pour les programmes de batterie et l’autre pour les programmes de groupes de touches, les programmes MIDI et les programmes de plugins.
• TRACK VIEW = édition des pistes enregistrées.
• STEP SEQUENCER = enregistrement pas à pas
• XYFX = équivalent du kaoss pad, utiliser la dalle tactile pour lancer des effets.

Main mode

Grid View

Track view

Step sequencer

XYFX

Vous avez ainsi, à la fois la logique, et les écrans principaux, il ne reste qu’à vous lancer.

Une fois vos premières pistes enregistrées, il vous restera à passer en mode SONG. Ce mode rappelle des séquenceurs d’autres marques à d’autres époques. J’ai eu un ENSONIQ VFX SDII et j’avais connu cette approche. C’est à dire, que vous allez enchainer les différentes séquences, en indiquant s’il faut les jouer une fois ou plusieurs.

Voici l’écran des fonctions dans lequel vous verrez le mode SONG.

Et l’écran de gestion des séquences.

Se former pour utiliser son AKAI MPC Key 37

Si vous ne voulez pas lire votre mode d’emploi, il est possible de vous former.

J’ai rencontré un YouTubeur qui propose de nombreux tutos sur les MPC. Et de surcroit, à la fois qualitatif et gratuit. Il s’agit d’Audiorial. Vous pouvez suivre sa chaine YouTube.

Les vidéos gratuites

Audiorial propose plus de 50 vidéos autour de la MPC.

Voici les premières vidéos à suivre pour débuter sur sa MPC.

Comprendre le workflow des Akai MPC

Tuto débutant 1er beat electro Partie 1

Tuto débutant 1er beat electro Partie 2 FX+ automation sur les drums

Comment terminer une track avec le mode SONG

Des astuces pour les AKAI MPC

Les formations payantes

Audiorial vous propose plusieurs formations payantes autour de la MPC.

Les sons de l’AKAI MPC KEY 37

L’AKAI MPC KEY 37 embarque des plugins, il faudra vous inscrire pour les débloquer. J’ai testé le plugin HYPE qui offre déjà de nombreux sons.

Tout comme les nombreux drums kits fournis d’origine. Il y a de quoi faire, largement puisque vous aurez plus de 1000 sons prédéfinis et 8 instruments plug-in (plus de 10 Go de contenu).

Je vous propose cette vidéo de démo des sons de l’AKAI MPC.

Il est possible aussi d’acheter des plugins sur le site d’AKAI. Il y en a à tous les prix.

Le mode Stem des Akai MPC

Rien de mieux qu’une démo de ce nouveau mode permettant d’échantillonner une partie d’un morceau et de pouvoir retirer les voix, la batterie, les guitares ou les claviers…

Juste incroyable, alors que depuis des années on se bat pour avoir des accapellas.

Ce mode Stem est une option à acheter sur le site d’Akai, pour moins de 9$.

Le sampler des Akai MPC

C’est le coeur de la machine, une fonction Sampling très évoluée. Il est possible d’enregister, d’importer, de couper, d’éditer, d’affecter des samples à vos pads… Et j’en passe !

Vous pouvez aussi gérer des layers (couches), jusqu’à 4 couches de sons, pour un son original.

Et vous pouvez vous aider de nombreuses fonctions comme l’écran ci-dessous :

Vous pouvez également suivre la formation gratuite sur le sampling d’Audiorial

D’ailleurs si vous voulez approfondir la partie Sampling des AKAI MPC, vous pouvez acheter la formation d’Audiorial, elle coute 5€ pour ce prix vous ne prenez pas de risques.

Les options et accessoires pour un AKAI MPC Key 37

Je vous présente plusieurs pistes soit pour optionner votre AKAI MPC Key 37, soit pour lui offrir des accessoires.

Il est possible selon les modèles d’ajouter de l’espace supplémentaires pour vos projets et vos samples.
Soit via une carte SD, soit en ajoutant un disque dur ou en passant par les ports USB.

Je vous propose un article (en anglais) qui traite du sujet et vous donne différentes pistes :

Standalone MPC Disk Options: Which One Is Best?

Vous pouvez également customiser votre AKAI MPC avec le site MPCSTUFF. Entre des boutons de couleurs, des façades autocollantes, et d’autres accessoires pour la sublimer.

Passons à des accessoires pour prendre soin de votre AKAI MPC Key 37.

Les évolutions de la version 3 des Akai MPC

La version 3 est encore en béta au moment où j’écris ces lignes. Une avancée forte autour de l’ergonomie des MPC.

Audiorial vous propose déjà des vidéos, et même 2 formations payantes pour approfondir vos connaissances.

Edit du 23 janvier : la collaboration avec Native Instruments vient d’être annoncée et devrait offrir des plugins Native sur l’AKAI MPC. Cette information est juste incroyable et augure de bonnes évolutions.

Acheter une AKAI MPC Key 37

Si vous êtes intéressés par cette belle machine, voici quelques liens pour la commander.

Conclusion sur l’Akai MPC Key 37

Et bien dans mon cas, j’avoue avoir bien craqué sur ce modèle ! Je m’attendais à quelque chose de plus compliqué. Au final, c’est une machine très complète, très intuitive une fois compris la philosophie AKAI MPC. Tout n’est pas parfait, mais la future version 3 va encore améliorer l’ergonomie Akai continuant l’évolution de ses machines.

Et surtout, elle regorge de bonnes idées, tout est prévu pour aider à aller vite. Reste qu’il faut du temps comme chaque matériel pour assimiler les raccourcis, les astuces. Mais franchement je suis content d’en avoir testé une.

J’envisage même de m’en prendre une pour mes compos rapides. Laquelle prendre, j’avoue hésiter entre la MPC Key 37 ou 61 mais je risque de choisir la 37 pour le côté nomade.

Je n’ai eu également à regretter aucun plantage, l’écran tactile réagit très bien. Je pense que comme pour le Kronos de Korg, j’opterais pour un stylet pour ajouter plus de précisions dans le mode grille qu’avec mes doigts.

J’imagine bien un combo actuel, entre une MPC ou un MPC Key et un Arturia Astrolab, pour embarquer des sons de sa V-Collection d’Arturia, et enregistrer une prod complète sur l’AKAI MPC.

Et vu la nouveauté avec Native Instruments, il est fort à parier que cette collaboration va apporter encore de belles choses aux MPC d’AKAI.

Merci ALGAM et en particulier Guillaume de m’avoir prêté ce matériel, et content de vous avoir présenté le travail d’Audiorial qui oeuvre depuis quelques années à vous partager des tutos sur sa chaine. J’ai beaucoup appris sur les MPC grâce à lui. Merci !